Le fleuve Congo et d’autres cours d’eau de la RDC connaissent une baisse drastique de leur niveau en cette saison sèche, et les flots tumultueux servant à faire tourner les turbines de la centrale hydroélectrique d’Inga Un silence pesant règne sur les rives du fleuve Congo. Là où, d’ordinaire, les flots tumultueux alimentent les turbines de la centrale hydroélectrique d’Inga se font cruellement désirer. Des rochers souvent immergés sont à la surface, et à cette partie du fleuve, le lit est bien visible. L’étiage sévit, amenant une situation préoccupante et impacte sur la production d’électricité en République démocratique du Congo.
Les centrales hydroélectriques importantes du pays victimes de cet étiage particulier, notamment Zongo 2, Koni, Mwadingusha et Inga, fonctionnent au ralenti, victimes de la baisse drastique du niveau des eaux. La centrale d’Inga est singulièrement touchée, avec deux de ses turbines mis hors service (G27 et G16), causant un déficit de 277,67 MW de sa capacité de production. Et la Société nationale d’électricité (Snel SA) se voit contrainte de procéder à des délestages, afin d’équilibrer la desserte et servir tant bien que mal la population.
Cette crise énergétique a des répercussions sur tous les secteurs d’activité. Les entreprises sont contraintes de réduire leur production, impactant l’économie nationale, les hôpitaux peinent à fonctionner normalement ; l’absence d’électricité perturbe la vie quotidienne dans des foyers.
Toutefois, la Snel SA multiplie les efforts pour minimiser l’impact de la crise. Ses équipes techniques sont à pied d’oeuvre afin d’optimiser la production des centrales en fonction du niveau d’eau disponible. Des campagnes de sensibilisation sont menées pour encourager la population à adopter un comportement responsable vis-à-vis de l’énergie.
Cette crise énergétique interpelle la nécessité d’investir dans la diversification des sources d’énergie, et de moderniser le réseau électrique national.
Congo365.cd
Soyez le premier à commenter