Plus de quarante de personnes ont été massacrées dans la paroisse catholique Bienheureuse Anuarite de Komanda, dans la nuit du 26 au 27 juillet, territoire d’Irumu, dans la province d’Ituri. D’après Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), cette tuerie tuerie a été commise par les terroristes ADF/MTM ISCAP.
Dans un communiqué publié dimanche 27 juillet, l’Armée explique que les assaillants ont perpétré ce massacre alors qu’une veillée de prière se déroulait sur place.
« Pourchassés en profondeur et traqués en permanence par les FARDC et l’UPDF {Force de défense du peuple ougandais} dans les territoires d’Irumu et Mambasa, ces terroristes ont choisi de se venger sur des paisibles populations sans défense en vue de répandre la terreur et de détourner l’opération conjointe de ses objectifs. Face à cette situation, les Forces armées de la République démocratique du Congo présentent leurs condoléances aux familles éprouvées et rassurent la population de leur détermination à traquer sans relâche ces hors-la-loi dans leur dernier retranchement », indique le communiqué signé par le porte-parole du secteur opérationnel Ituri des FARDC, le lieutenant Tshikudi Ngongo Jules.
Selon le communiqué, la population est invitée à faire preuve de vigilance et signaler toute présence suspecte aux forces de défense et de sécurité.
L’ONU a condamné l’attaque de la nuit de samedi à dimanche, survenue après plusieurs mois d’accalmie.
« Ces attaques ciblées contre des civils sans défense, notamment dans des lieux de culte, sont non seulement révoltantes mais aussi contraires à toutes les normes en matière de droit de l’homme et de droit international humanitaire », a déclaré Vivian Van de Perre, cheffe intérimaire de la MONUSCO et représentante spéciale adjointe du secrétaire général de l’ONU, chargée de la protection et des opérations.
Depuis fin 2021, la RDC et l’Ouganda mènent une opération militaire conjointe contre les Forces démocratiques alliées (ADF), groupe armé formé à l’origine d’anciens rebelles ougandais, désormais affilié à l’État islamique. Cette opération a permis de réduire de manière significative les attaques des ADF. Leur dernière offensive d’envergure remontait au mois de février et avait causé la mort de 23 personnes dans le territoire de Mambasa.
Congo365.cd
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