EDU-NC : le SG ai Mathieu Mukenge fixe l’opinion sur le dossier des bulletins scolaires

Mathieu Mukenge SG a.i. à l'Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté
Mathieu Mukenge SG a.i. à l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté

A quelques jours de la fin effective de l’année scolaire, la question de la délivrance des bulletins aux élèves suscitent moult commentaires au sein de l’opinion nationale, particulièrement sur les réseaux sociaux où certains parlent de détournement du fonds d’impression des bulletins cartonnés. Et à ce sujet, le secrétaire général ai à l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté, Mathieu Mukenge Bakina a, dans une communication, calmé les esprits. L’administrateur en chef de l’EDU-NC a rassuré que les bulletins, bien que non cartonnés, mais sécurisés et authentifiés, seront délivrés aux élèves, avant la transcription des cotes dans les bulletins cartonnés lorsque ceux-ci seront disponibles.

«Toutes les dispositions ont été prises au niveau de notre ministère. Je rappelle que par rapport à la fin de chaque année scolaire notre ministère, il y a deux documents qu’on donne générelement aux parents. Ce sont le billet des vacances et les bulltins. Et toutes les dispositions ont été prises à ce sujet », a-t-il affirmé. Et d’indiquer : « Il y a quelques mois, nous avions instruit tous les provinciaux (proveds), nous leur avons fait parvenir des specimens de bulletins, parce qu’il se fait que nous avons eu un petit problème au niveau de la procédure de passation du marché, et généralement dans ce domaine-là, il faut respecter tous les délais, etc., il y a eu quelques retards. Mais des dispositions étaient déjà prises avant pour qu’on se retrouve pas au jour de la proclamation sans bulletins. Et donc, on avait écrit et saisi les Proveds à ce sujet, ils sont en train de travailler ».

Le SG a.i a ainsi rassuré : « que les parents soient calmes, quand ils viendront à l’école pour récupérer les cotes de leurs enfants, ils veront ces cotes sur les bulletins, tel que nous l’avions conseillé, ce ne sont pas des bulletins en carton, mais ce sont des bulletins, avec des specimens, qui ont été Très bien suivis, très bien sécurisés, en attendant les bulletins cartonnés nous soient livrés par le fournisseur qui aura gagné le marché ».

Il a réaffirmé que les bulletins sécurisés sont des bulletins qui sont officiellement prévus pour que les cotes des enfants y soient enregistrés, et même l’un des services techniques du ministère, la Direction nationale d’identification des élèves et du suivi du cursus scolaire (Sernie) va certifier ces bulletins sur terrain pour s’assurer que c’est conforme aux specimens qui reflètent les exigences techiques d’un bulletin à la date d’aujourd’hui.

Et de se montrer optimiste : « Il y a eu des retards les années passées, mais on avait quant même  livrer des bulletins cartonnés aux élèves. Je venais de dire que la procédure rigoureuse de passation des marchés est en cours, il faut rester dans ce processus pour ne pas se retrouver à faire n’importe quoi. Ça ne dépend directement de nous, c’est au niveau de la procédure qu’il y a eu un problème de retard, mais ça va être rattrapé, les parents n’ont pas à s’inquiéter, ils auront les cotes de leurs enfants dans les bulletins, et quand les bulletins cartonnés seront imprimés, on pourra transcrire les cotes ».

Il a ajouté : « Le Sernie va certifier les bulletins pour couper court et éviter que les maffieux ne puissent pas s’inviter comme ils en ont l’habitude, les dispositions techniques sont prises là-dessus avec tous nos services en provinces, il n’y a pas à s’inquiéter ; chaque année, il y a toujours un mouvement, il y a des enfants, des élèves qui changent de milieux avec leurs parents, nos services en place ont été instruits pour pouvoir recevoir les parents en cas de nécessité ; toutes ces cotes, il y a des palmarès qui circulent au niveau interne pour s’assurer que tel enfant vient de tel établissement, il a été admis à passer dans la classe seconde ou autorisé à reprendre, ce sont des dispositions techniques qui sont généralement prises au niveau de nos établissements par les responsables de l’inspection au niveau les provinces, ils travaillent avec beaucoup de détermination ».

Quant à des frais à payer pour ces bulletins, le SG a.i Mukenge a été clair : « Il n’y a pas à dramatiser, à s’agiter, nous avons pris des dispositions et les provinciaux sont à pied d’oeuvre, certains ont même soulevé le problème d’argent, non ! les établissements d’enseignement ont des frais de fonctionnement, les privés savent comment ils s’y prennent d’habitude. Au niveau du primaire, il y a la gratuite, mais il faut préciser ici un élément : l’éducation, l’enseignement a un coût. Mais la différence à propos de la gratuite, c’est le fait que l’Etat a dédouané les parents à ce sujet, et prend en charge ces frais au niveau du primaire où il y a la gratuité. Dans les écoles primaires officielles qui ont des frais de fonctionnement, des bulletions avec des specimens que nous avons sécurisés vont être produits et distribués aux parents, les provinces sont gérées par les Proveds, il y a aussi les Inspecteurs principaux provinciaux (IPP) qui travaillent en collaboration avec les Proveds quant à ce. Les parents ont donc été dédouanés de payer les frais de scolarités et tout ce qui va avec ».

Par rapport aux bruits dans les réseaux sociaux faisant état de détournement du fonds d’impression des bulletins cartonnés, le SG Mukenge a rétorqué en ces termes : « Dans notre pays, les gens ont pris goût à faire des déclarations, mais les personnes averties viennent vers nous, il faut s’informer à la source. On ne peut pas détourner le fonds de production des bulletins, et ce fonds ne vient pas au Secrétaire général, ni à la ministre d’Etat. Je rappelle que le processus rigoureux de passation du marché pour l’impression des bulletins est en cours, et lorsqu’on attribue le marché à quelqu’un, cela signifie qu’il y a de l’argent ; et alors que ce processus n’est pas encore terminé, mais certaines personnes se reveillent le matin et veulent amuser les gens dans les réseaux sociaux. J’invite les parents et tous les autres partenaires concernés dans le sous-secteur de ne pas se fier à ce genre de déclarations, ce sont des gens qui ne savent pas quoi dire ».

Congo365.cd

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