Invasion du Rwanda en RDC : un besoin communicationnel ressenti du coté congolais

Le Congo appelé à essayer ses pièces en vue de renforcer sa présence dans les réseaux et donner de sa voix. Sinon, l’ennemi continuera à distiller les contre-vérités et donner une image erronée de cette guerre et démobiliser le peuple congolais, qui a intérêt à s’agglutiner autour du chef de l’Etat, le président de la République, et le gouvernement pour bouter hors du territoire national ces ennemis de la Nation congolaise.

Là où l’information ne circule pas, ce sont les rumeurs qui prennent le dessus. Et dans le cas de la guerre imposée à la République démocratique du Congo (RDC) par le Rwanda et ses supplétifs du M23/AFC, il est ressenti que ce pays et ce groupe terroriste s’appuie sur une forte armée numérique pour désinformer l’opinion, démobiliser les Forces armées de la RDC ainsi que la population congolaise.

Du côté congolais, on ne sent plus cette force communicationnelle, cette hargne qui a caracterisé les communicateurs et communicants proches du pouvoir de Kinshasa pour asseoir ce dernier. C’est comme si une pièce manquait au puzzle.

Si on essayait Denise Mukendi Dusauchoy 

Pendant que les bombes explosent dans l’Est, un autre fléau s’abat sur la RDC : la désinformation, les Fake news, la propagande, et confusion totale, qui conduisent les dirigeants des institutions comme le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication à réagir, en cherchant à recadrer les choses.

A Kinshasa et dans d’autres villes du pays, le vide communicationnel laisse la place aux manipulateurs. « Les citoyens doutent, les soutiens vacillent. Et pourtant, une solution existe : donner la parole à ceux qui savent parler« , a insisté un confrère dans son analyse de la situation.

Ce dernier est allé jusqu’à pointer du doigt une dame, qui savait se jetter dans l’eau et/ou dans le feu pour parler positivement du pouvoir de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. « Son influence, sa voix forte, auraient pu être une arme redoutable. En son absence, qui défend réellement la vérité congolaise ?« , s’est demandait ce confrère poussé par le souci de voir la RDC bouter hors de son territoire ces bandits qui font des morts, des orphelins, des veufs et veuves dans la population civile sans aucun remord. Et de continuer : « Le silence tue autant que les balles. Laisser l’ennemi gagner la guerre médiatique, c’est accepter la défaite avant même d’avoir combattu« , a-t-il fait savoir.

Pour le moment, il faut essayer ce pion, cette pièce manquante du puzzle. Ceux qui le connaissent pensent que cela ne pourra que donner de l’avantage à la RDC dans cette guerre dans laquelle l’ennemi a mis des moyens énormes, colossaux, pour faire circuler les contre-vérités en sa faveur.

LDM

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