
Sous les auspices du Gouvernement central, des dignitaires de la province de la Tshopo ont échangé sur l’urgence d’une électrification durable de la province afin de stimuler son essor économique et social. Il faut donc 120 millions USD pour construire le barrage hydroélectrique de Tshopo 2 et renforcer celui de Tshopo 1 actuellement en exploitation. Le Directeur général de la Société nationale d’électricité (Snel SA) Fabrice Lucinde a évoqué l’urgence d’un renouvellement des infrastructures électriques afin de renforcer la production de la Tshopo 1.
Sur instruction de la Première ministre, le Ministre d’État en charge de la Justice a présidé, le mercredi 30 octobre 2024 à Kisangani, une importante réunion qui a examiné les voies et moyens pour une électrification durable de cette ville et de l’ensemble de la province de la Tshopo. Les échanges ont abordé les multiples difficultés de desservir cette ville en électricité, et se sont cristallisés sur impérieuse nécessité de réhabiliter la centrale hydroélectrique de la Tshopo 1 et construire la Tshopo 2.
Selon l’honorable, Julien Bensesana N’zama, le coût total des travaux est estimé à 120 millions USD. Ce financement pourrait provenir d’une partie du Fonds Frivao (Fonds issu de l’indemnisation de l’Ouganda suite à la guerre de 6 jours de triste mémoire à Kisangani) et du partenariat public-privé. Il s’est réjoui du fait que le Ministre Constant Mutamba, qui gère le Fonds Frivao, a donné son accord pour un premier décaissement de 50 millions Usd qui vont permettre de lancer les travaux.
Le Sénateur Jean Bamanisa, ancien Gouverneur de l’ex-Province Orientale, a insisté sur la nécessité d’une action urgente notamment pour le soutien du budget des travaux par le Gouvernement dans la période. Sans cela, a-t-il prévenu, le déficit énergétique dans cette province va continuer à plomber l’essor économique et social de la province.
Le Directeur général de la Snel SA, Fabrice Lusinde, a évoqué l’urgence d’un renouvellement des infrastructures électriques sur un chronogramme calendaire étalé sur trois à quatre mois. Ce timing a suscité satisfaction et espoir pour les acteurs politiques présents à la réunion ; aussi ont-ils clairement perçu les perspectives d’une relance de cette province qui souffre des lustres d’un accès insuffisant à l’électricité.
Les participants ont été unanimes : la réunion fait profiler, plus que jamais, de nouvelles perspectives pour la province. Elle marque un pas déterminant vers l’amélioration de l’accès à l’électricité et, partant, du vécu du peuple de la Tshopo. Et l’espoir d’une transformation énergétique et du développement de la province est désormais permis.
Les discussions vont se poursuivre dans les semaines à venir pour parvenir à la mise en œuvre rapide du montage stratégique à dégager préalablement.
Congo365.cd avec Finances & Entreprises
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