
C’est un drame évité de justesse, d’après les témoins. Aux environs de 11h20′ heure de Kinshasa, les commerçants du marché Type-K, situé au quartier Ndolo, dans la commune de Barumbu, ont vécu en live un crash d’hélicoptère militaire des FARDC, qui se déroulait à moins de 100 mètres de leur lieu de négoce. Il s’agit là d’un des appareils des FARDC qui venait d’être fraîchement réparé, pour rejoindre le front. L’hélicoptère a été consumé après un atterrissage brusque à l’aéroport de Ndolo.
«L’engin était en pleines séances de rotation après avoir été correctement réparé. Les mêmes exercices ont eu lieu dans la journée de mardi sans inquiétude. Cet hélicoptère devrait prendre la direction de l’Est du pays, pour appuyer les opérations militaires au front après sa réparation», affirment les sources proches de l’Armée.
Ces trois pilotes de nationalité étrangère, en appui aux FARDC, dont un pilote militaire en chef, le Commandant des pilotes étrangers, ont réussi à éviter un drame à Kinshasa, pour avoir forcé l’atterrissage en faisant demi-tour, question d’éviter toute sortie de piste, tous sont morts dans des différentes circonstances.
«Au sol l’hélicoptère n’avait pas aussitôt pris feu. Pendant que les secouristes comptaient sortir les survivants, c’est alors qu’il a commencé à être consumé, à petit feu. Les deux co-pilotes sont sortis, mais notre pilote en chef s’est vu coincé dans son fauteuil, avec la moindre chance de se tirer d’affaire. Au moment où nous parlons, tous sont décédés», renseignent les mêmes sources.
Cet événement a rappelé aux Kinois la scène macabre historique survenue le 8 janvier 1996, après le crash d’un avion cargo (l’Antonov An-32B) de la compagnie Moscow Airways, avec près de 250 morts et plus de 300 blessés.
Opinion-info.cd
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