EDU-NC/Affaire bulletins : Comment Raïssa Malu a sauvé 30 millions de dollars du gouffre de la corruption

Dans les méandres d’un système éducatif rongé par les pratiques opaques et les arrangements de couloir, une femme s’est dressée, droite, intègre et résolue : Raïssa Malu, Ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté. Alors que beaucoup continuent à commenter la question des bulletins scolaires non livrés à temps, peu mesurent l’ampleur du combat que cette femme mène en silence pour sauver les finances publiques et restaurer l’éthique au cœur de l’État.

Car la vérité est là, froide, nette, implacable : 30 millions de dollars ! C’est la somme que Raïssa Malu a empêché de disparaître dans les abîmes d’un marché gré à gré entaché de favoritisme, de monopole et d’intérêts obscurs. Pendant des années, l’impression et la distribution des bulletins et diplômes scolaires ont été le privilège quasi monarchique d’un opérateur privé, auquel l’État versait sans sourciller plus de 43 millions de dollars par an. Un marché verrouillé, protégé par des complicités bien placées et des silences bien rémunérés.

Mais voilà qu’arrive une ministre que l’on n’attendait pas : une scientifique, une patriote, une femme libre. Raïssa Malu n’a pas tremblé. Elle a ouvert le marché. Elle a imposé la transparence. Elle a introduit des critères rigoureux et mis fin à une rente honteuse. Résultat : le coût est tombé, tenez-vous bien,  à 13 millions de dollars ! Oui, 13 millions. Soit 30 millions de dollars d’économies en une seule année. Combien d’écoles aurait-on pu construire avec cette somme ? Combien de manuels scolaires imprimés ? Combien de cantines scolaires financées ?

Mais toute médaille a son revers. Évidemment, les bénéficiaires du vieux système ont mordu. Ils ont bloqué les procédures, lancé des procès, saboté les délais. Résultat : les bulletins n’ont pas été livrés à temps. Et l’on veut faire porter la responsabilité à celle qui, justement, a eu le courage de mettre fin à un pillage organisé.

C’est l’histoire classique du bouclier qu’on transforme en cible. Mais l’opinion publique doit ouvrir les yeux. Ce qui se joue ici, ce n’est pas un simple retard administratif, c’est une lutte féroce entre la probité et les profiteurs de l’État. Et dans cette lutte, Raïssa Malu est du bon côté de l’Histoire.

Il faut le dire haut et fort : elle a sauvé 30 millions de dollars ! C’est un acte de gouvernance exemplaire. Un geste de courage politique. Une victoire contre les mafias institutionnelles. Dans un pays où la corruption est trop souvent tolérée, normalisée, intégrée au fonctionnement même des institutions, le geste de Raïssa Malu est révolutionnaire. Elle montre qu’on peut faire mieux, pour moins cher. Elle prouve que la République peut être gérée comme un bien commun et non comme un butin.

Alors oui, les bulletins sont arrivés en retard. Mais l’honneur, lui, est arrivé à temps. Et il porte un nom : Raïssa Malu.

KKS, correspondance particulière

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