
Une nouvelle perturbation de l’énergie électrique a frappé la capitale dans la nuit du mardi 29 avril, à partir de 22h35, affectant plusieurs quartiers des communes de Gombe et Barumbu, ainsi que le site stratégique de Ndolo. Cause : un défaut survenu sur la liaison 30 kV entre les sous-stations Sendwe et Ndolo. Cette situation de plus en plus récurrente est directement liée aux travaux d’élargissement de l’avenue Kabambare exécutés par l’entreprise SAFRIMEX.
Selon la Société nationale d’électricité (Snel SA), ces interruptions du courant électrique sont donc consécutives aux travaux exécutés par SAFRIMEX, qui endommage de manière systématique et régulière des infrastructures électriques souterraines avec ses engins. Et cette négligence technique n’est pas sans conséquences sur la stabilité énergétique de la capitale, notamment dans des zones névralgiques comme le centre-ville et le corridor portuaire.
Des perturbations à répétition, la population excédée
Les Kinois, déjà confrontés à une desserte électrique instable, subissent de plein fouet ces coupures répétées. Commerces paralysés, hôpitaux désorganisés, vie domestique bouleversée… Les dégâts sont multiples. Pour beaucoup, la coupe est pleine. Comment expliquer qu’une entreprise de travaux publics agisse sans coordination ni mesures de précaution adéquates avec les opérateurs des réseaux sensibles ?
Le Département de Distribution de Kinshasa de la Snel SA présente ses excuses à la clientèle impactée et rassure avoir engagé les démarches nécessaires pour lever ce défaut et envisager un déplacement stratégique des câbles afin de mieux les sécuriser. Mais au-delà des réparations d’urgence, c’est toute la chaîne de coordination entre les opérateurs publics et les entreprises privées qu’il faudra repenser, pour que le développement urbain ne se fasse plus au détriment de l’intérêt général.
Congo365.cd & Sphynxrdc.com
Soyez le premier à commenter