Assemblée nationale : démocratie ou dictature à l’élection du bureau définitif ?

L’election du bureau définitif de L’assemblée nationale fait jaser au sein des députés nationaux de l’Union sacrée, famille politique du Président de la République Félix TshisekediI. Certains crient à la dictature.

Tenez, les postes de président, 1ᵉʳ et 2ᵉ vice-présidents, rapporteur, questeur et questeur adjoint réservés à l’Union sacrée n’auront que des candidats uniques aux élections de ce 18 mai. C’est la quintessence de la liste affichée par le doyen de la chambre basse du Parlement Christophe Mboso.

Vital Kamerhe est donc parti pour prendre la perchoir de l’Assemblée nationale, avec à ses côtés de Jean-Claude Tshilumbayi comme premier vice-président chargé de la diplomatie parlementaire et Christophe Mboso comme deuxième vice-président en charge des activités parlementaires telles les interpellations, les motions, etc.

La liste des candidatures suscite des contestations des pétitionnaires qui envisageaient de saisir le Conseil d’État. Parmi eux, le député Steve Mbikayi s’est ainsi exprimé à travers un tweet sur X : « Si les honorables députés entérinent la nomination des membres du bureau définitif rendue publique par l’honorable Mboso, ils conféreront leur légitimité et le pouvoir de la plénière au président de l’Assemblée nationale. Alors, pendant ce mandat, le bureau votera ou modifiera des lois à leur place ; il nommera les membres de la CENI et les juges de la Cour Constitutionnelle sans passer par la plénière… Les députés nationaux ne doivent pas vendre leur pouvoir à cinq ou dix mille dollars puisés sur le budget de l’ Assemblée Nationale. Même en URSS sous Staline, les membres du bureau de la Douma d’ État (Parlement) n’étaient pas nommés par un individu. C’est un recul démocratique très honteux. La crédibilité de l’ AN se jouera en direct du palais du peuple le samedi 18 mai 2024. Le peuple nous regarde ».

La campagne électorale est prévue le jeudi 16 mai, de 9h00 à minuit. Le samedi 18 mai, les candidats s’exprimeront chacun dans un discours devant les élus nationaux dan devant les élus. L’on attend voir l’issue de la fronde menée par les députés mécontents du comportement du président du bureau d’âge, Christophe Mboso.

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