Moise Katumbi empêché pendant des heures de quitter sa résidence de Kashobwe

Candidat à la présidentielle du 20 décembre 2023, Moïse Katumbi Chapwe a été empêché, pendant plusieurs heures le lundi 8 janvier 2024, de quitter sa résidence de Kashobwe, dans la province du Haut-Katanga, par des éléments armés.

Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, son porte-parole, Olivier Kamitatu, a dénoncé une « résidence surveillée de fait qui s’inscrit dans une démarche d’une escalade dictatoriale qui vise à écraser toute forme d’expression démocratique, pacifique et non violente ». Et d’indiquer : « Le pouvoir cherche à intimider un leader politique dont le seul crime est de demander l’annulation des élections les plus frauduleuses jamais organisées dans notre pays ».

Le gouverneur Jacques Kyabula du Haut-Katanga a reconnu « malheureux incident». Il a declaré : « Aucune instruction n’a été donnée dans le sens de restreindre la liberté de circuler de qui que ce soit à Kashobwe. Dès que nous avons appris ce faux pas commis par quelques éléments des forces de l’ordre dépêchés, du reste, dans cette partie de la Province du Haut-Katanga en vue de dissuader les velléités de certains compatriotes à vandaliser les biens de leurs adversaires politiques, nous avons immédiatement ordonné la levée de cette barrière, chose qui a été aussitôt faite », a-t-il déclaré.

Arrivé deuxième à la présidentielle, le leader de parti politique Ensemble pour la République exige l’annulation des élections organisées par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), des élections qui ont été entachées de fraudes massives et qui ont connu de sérieux problèmes logistiques.

Enyimo M. avec Infos.cd

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*