
Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont déjoué, dans les premières heures du jeudi 4 janvier 2024, une attaque des miliciens Mobondo, menée contre une de leurs positions à Kwamouth, un territoire de la province du Maï-Ndombe. Cette offensive a été diligentée depuis la cité de Masiambio, à 125 Km de la ville de Bandundu.
Il y a donc eu affrontement entre l’armée loyale et les miliciens Mobondo, et certains ont été maîtrisés et d’autres en débandade. Ensuite, une accalmie a été observée, la situation étant sous contrôle des FARDC. Pendant ce temps, au camp Banku, village situé à 25 km de Bandundu ville, la population a prévenu les FARDC d’une embuscade tendue par les assaillants. Ces derniers ont creusé un trou d’environ 5m coupant ainsi la route sur la Nationale n°17.
Des voyageurs évacués sur Kinshasa…
Notons qu’environ 80 voyageurs bloqués sur la Route nationale n°17, en proie à l’insécurité provoquée par l’activisme des miliciens Mobondo, sont arrivés mercredi à Mongata, dans la commune de Maluku, à Kinshasa. Ils ont été évacués dans la nuit du mardi, sur décision des autorités. Plus de 100 personnes ont passé deux jours au village Bebe, à cause des affrontements entre ces miliciens et l’armée régulière, la route ayant été bloquée par les Mobondo.

« Plusieurs autres personnes sont restées ainsi que des bus. Nous sommes partis de là dans des conditions de pénitence. Vraiment, c’est difficile. Des femmes fuient avec des enfants, laissant des habits et tant d’autres biens derrière. Les habitants vident des villages, parfois sous la pluie, pour arriver au macadam ici à Mongata », a confié à actualite.cd une femme témoin de ces affres.
Et une autre d’ajouter : « Grâce à Dieu, nous avons échappé à la mort lors de cet affrontement entre les Mobondo et les FARDC. Il y a eu des échanges des balles très nourris, comme dans des films de guerre, et nous l’avons vécu en live et nous n’avons pas pu le supporter, des véhicules transportant des conteneurs des vivres frais ont été incendiés, au total, 6 véhicules, quatre conteneurs et trois bus. Un seul véhicule n’a pas été touché, et c’est celui qui nous a évacués. Les autres sont restés ». C’est depuis mardi que la situation sécuritaire s’est empirée dans cette contrée.
Enyimo M. avec infos.cd

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